9 janvier 2020

« Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts » (Hébreux 11:19)

Je prie que les chrétiens qui traversent des moments difficiles (pauvreté, maladies, infirmités, etc) et qui lisent ou écoutent ce message soient exaucés par Dieu au nom de Jésus-Christ.

L’appel de Dieu

« C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. » (Hébreux 11 :8)

Alors qu’il était à Ur, en Chaldée, Abraham lui fut commandé d’aller là où il serait dirigé. En obéissance à l’appel de Dieu, et il a répondu par la foi, ce qui est un exemple frappant de l’action de la foi. (Genèse 11 :31 ; 12 :1-4 ; Actes 7 :2-4)

L’appel de Dieu exige que nous soyons prêts à détacher nos liens qui nous lient au monde, à perdre nos intérêts et nos commodités d’ici-bas.

Si nous sommes les héritiers de la foi d’Abraham, nous obéirons et irons de l’avant, bien que nous ne sachions pas ce qui nous attend ; nous emprunterons alors le chemin du devoir, espérant fermement l’accomplissement des promesses de Dieu.

La promesse de Dieu

« Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. » (Genèse 12 :2)

« Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée. » (Genèse 13 :16)

Dieu ne tarde pas à élever celui qui s’est abaissé, et à enrichir celui qui s’est appauvri. Il confirme à Abraham, en les complétant, les deux promesses qu’il lui a déjà faites dans Genèse 12 :2-7, à savoir celle de ce pays à posséder et celle d’une famille qui naîtra de lui.

Les perspectives que peut nous montrer la foi sont plus belles et plus abondantes que celles que nous révèle notre champ de vision. Dieu a proposé à Abraham de parcourir le pays, non pas dans le but de s’y fixer, mais en vue de migrer vers une meilleure destination : Canaan.

Abraham construit un autel, en signe de remerciement à l’Éternel. Quand Dieu vient nous rencontrer pour nous annoncer Ses promesses, Il s’attend à ce que nous l’écoutions avec un cœur humble et plein de louange. Lorsqu’il rencontre des difficultés, le véritable croyant doit savoir qu’il est bénéfique pour lui de s’appuyer sur l’héritage glorieux que le Seigneur lui a préparé.

Dieu est fidèle à ses promesses

Abraham reçut la « promesse » comme étant celle de Dieu. Étant ainsi convaincu, il estima avec assurance que non seulement, ce dernier pouvait exécuter cette promesse, mais qu’Il le ferait.

« Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. » (Romains 4 :20-21)

Il a accepté la promesse avec une foi sans faille. Il était certain que Dieu non seulement pouvait, mais qu’il ferait ce qu’il avait promis.

Espérant contre toute espérance, il crut…

Bien qu’homme âgé, époux d’une femme âgée, ayant dépassé l’âge de la procréation, il a cependant cru en la promesse qu’il aurait une nombreuse descendance.

« Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité. » (Romains 4 :18)

Fort dans la foi, malgré sa faiblesse dans le corps. Sa puissance vitale avait disparu, mais Dieu peut réveiller les morts, et il avait la promesse de Dieu. Il a accepté la promesse avec une foi sans faille. Il était certain que Dieu non seulement pouvait, mais qu’il ferait ce qu’il avait promis.

Attendre l’accomplissement de la promesse

« Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l’infini. Abram tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, en disant : Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. » (Genèse 17 :1-6)

Beaucoup de personnes auxquelles Dieu a fait des promesses ne reçoivent pas immédiatement ce qui leur a été promis. La foi peut faire patienter comme nous voyons dans le cas d’Abraham qui a été glorieusement récompensé, ce qui est pour nous une leçon d’obéissance à Dieu et la confiance en ses promesses.

Quand la foi du croyant est éprouvée

« Après ces choses, Dieu mit Abraham à l’épreuve, et lui dit : Abraham ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. » (Genèse 22 :1)

« C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité.» (Hébreux 11 :17-18)

L’épreuve et l’acte de foi les plus grands, cités dans la Bible, se retrouvent dans l’offrande qu’a faite Abraham avec son fils Isaac (Genèse 22 :2). Dans ce texte, chaque terme retrace une épreuve.

Une foi solide est souvent mise à l’épreuve par de sévères tribulations. Le fait que le commandement d’offrir son fils en sacrifice soit ici donné avec une telle autorité représente pour Abraham une épreuve vraiment pénible ; chaque mot de ces versets est une véritable épée. On peut remarquer :

La personne à offrir en sacrifice : « Prends ton Fils ! » Il ne s’agit pas de taureaux ni d’agneaux. Abraham, en pleine connaissance de cause, s’est séparé de tous ses serviteurs pour sacrifier Isaac ! Ton fils, et non pas ton serviteur. Ton fils unique que t’a donné ton épouse, Sara. Prends Isaac, ce fils que tu aimes le mieux.

Le lieu : Trois jours de marche; Abraham avait tout le temps pour considérer la tâche, et pouvoir délibérément obéir ou non.

La manière : L’offrir en sacrifice sur un bûcher; Abraham devait non seulement tuer son fils unique, son Isaac, mais il fallait, de plus, l’offrir en sacrifice, c’est à dire le tuer avec le rituel et le cérémonial solennels requis.

L’épreuve de la foi d’Abraham consistait simplement à obéir totalement à l’appel de Dieu.

Dieu donne la vie aux morts

« Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. » (Hébreux 11 :19)

Aloys Evina durant le message du 10 février 2019

Ces textes nous rappellent la nature et la puissance de la foi d’Abraham. Il a cru au témoignage de Dieu, et a cherché la réalisation de Sa promesse, espérant fermement alors que tout paraissait impossible. La faiblesse de la foi fait trébucher l’homme devant les difficultés d’accomplissement d’une promesse. Abraham prit l’engagement divin à la lettre, engagement qui n’admettait ni discussion, ni débat.

L’incrédulité est à la base de tous nos doutes, face aux promesses divines. La force de la foi se manifeste dans sa victoire sur les craintes. Dieu honore la foi, cette dernière L’honorant !

Abraham devait croire que le pouvoir divin, qui pouvait donner vie à la mort, donnerait une nouvelle vie à son corps si âgé, et celui de Sara.

Dieu est appelé « celui qui vivifie (ou : qui ressuscite) les morts ». Dans Romains 4 :19, nous voyons que c’est d’abord dans la personne même d’Abraham, déjà centenaire, et de sa femme déjà presque aussi vieille que lui, qu’une vraie résurrection devait s’opérer pour que la promesse s’accomplît. Mais en disant à Abraham : « je t’ai établi », Dieu se présentait à lui non seulement comme vivifiant ce qui est mort, mais encore comme disposant de ce qui n’est pas.

Dieu peut ressusciter votre santé en faisant revivre vos organes touchés par la maladie. Il peut ressusciter votre système immunitaire. Que votre corps revive au nom de Jésus !

Dieu appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient

« Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. » (Romains 4:17)

Dieu appelle comme étant les choses qui ne sont pas. Ce passage montre admirablement en quoi consiste la foi. Dieu par sa promesse nous instruit de ce qu’il veut faire de nous, en d’autres termes, de ce que nous sommes déjà à ses yeux ; et nous, faisant abstraction de l’état réel et dans un élan sublime prenant la position que nous assigne la promesse, nous répondons : Oui, c’est ce que je veux être, et même je le suis déjà !

Soyez bénis dans le précieux nom de Jésus !

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